Pablo Neruda Poème

Publié le par Florence

 2006 0701friends0066

Nous avons encore perdu ce crépuscule
Et nul ne nous a vus ce soir les mains unies
pendant que la nuit bleue descendait sur le monde.


J'ai vu de ma fenêtre
la fête du couchant sur les coteaux lointains


Parfois, ainsi qu'une médaille
s'allumait un morceau de soleil dans mes mains.


Et je me souvenais de toi le cœur serré
triste de la tristesse à moi que tu connais.


Où étais-tu alors ?
Et parmi quelles gens ?
Quels mots prononçais-tu ?
Pourquoi peut me venir tout l'amour d'un seul coup,
lorsque je me sens triste et te connais lointaine ?

Le livre a chu qu'on prend toujours au crépuscule,
ma cape, chien blessé, à mes pieds a roulé.


Tu t'éloignes toujours et toujours dans le soir
vers où la nuit se hâte effaçant les statues.

Publié dans A vous

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L
Bonjour, je ne connais pas cet homme. Je ressens une grande douceur dans ses mots mais il me faudrait les relier à autre chose de ce qu'i a écrit. Je prends l'instant. Merci.
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A
OH! qu'il est triste et amoureux d'elle!<br /> Bises (et quel coucher de soleil!!!)<br /> Gigri
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