Federico Garcia Lorca IL MOURUT A L'AUBE

Publié le par Florence

Nuit de quatre lunes
et un seul arbre,
avec une seule ombre
et un seul oiseau.

Je cherche dans ma chair
les traces de tes lèvres.
La source embrasse le vent
sans le toucher.

Je porte le Non  que tu m'as dit
dans la paume de la main,
comme un citron de cire
presque blanc.

Nuit de quatre lunes
et un seul arbre.
Sur la pointe d'une aiguille
est mon amour....qui change !

Publié dans A vous

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D
Y'a pas à dire c'est talentueux....j'adore ça!
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R
une belle poésie, merci de ce partage, bisous
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L
L'amour qui ne se partage pas fait mal à celui qui aurait voulu le partager. Aiguille qui pique... Amitiés. Loic
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T
il est toujours vivant dans mon coeur<br /> besos<br /> tilk
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S
ohh oui c'est sublime !!! quelle grâce ce poète...je replonge des années en arrière, l'adolescence de toutes les sensibilités....
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