Ces chers petits anges
Un enfant rentre de l'école et se plaint à son père :
— L'instituteur, il m'en veut. Il fait rien que de me poser des questions difficiles. Même un grand il pourrait pas répondre.
— Qu'est-ce que tu racontes? Pourquoi ton maître t'en voudrait-il? Hein? Qu'est-ce que tu lui as fait? —
Rien. Mais je suis sa tête de Turc, je te dis. Tous les jours, sans arrêt, il me demande des choses impossibles. J'en ai marre. Pourquoi qu'il fait ça, p'pa?
— Très bien. On va aller lui dire deux mots à ton instituteur. Ils arrivent tous deux à l'école. — C'est vrai ce que me dit mon fils? Vous lui en voulez?
— Mais, comment ça? demande l'instituteur.
— Sans arrêt vous êtes après lui. Avec des questions trop difficiles pour son âge. Pour quelle raison faites-vous ça? Pourquoi vous vous acharnez sur lui? Hein?
— Mais je n'ai rien de particulier contre votre fils. Je vous le certifie. Je ne pense pas que les questions que je lui pose soient particulièrement difficiles.
— C'est pas vrai, p'pa. Oh! qu'il est menteur.
— Vous entendez mon fils, monsieur?
— Bon. Le mieux, n'est-ce pas, c'est que je vous prouve mon impartialité vis-à-vis de votre fils. Je vais donc lui poser une question.
Alain, mon petit Alain — voyez que je lui parle gentiment — combien font un et un?
— Ben, tu vois, p'pa : il recommence..
— L'instituteur, il m'en veut. Il fait rien que de me poser des questions difficiles. Même un grand il pourrait pas répondre.
— Qu'est-ce que tu racontes? Pourquoi ton maître t'en voudrait-il? Hein? Qu'est-ce que tu lui as fait? —
Rien. Mais je suis sa tête de Turc, je te dis. Tous les jours, sans arrêt, il me demande des choses impossibles. J'en ai marre. Pourquoi qu'il fait ça, p'pa?
— Très bien. On va aller lui dire deux mots à ton instituteur. Ils arrivent tous deux à l'école. — C'est vrai ce que me dit mon fils? Vous lui en voulez?
— Mais, comment ça? demande l'instituteur.
— Sans arrêt vous êtes après lui. Avec des questions trop difficiles pour son âge. Pour quelle raison faites-vous ça? Pourquoi vous vous acharnez sur lui? Hein?
— Mais je n'ai rien de particulier contre votre fils. Je vous le certifie. Je ne pense pas que les questions que je lui pose soient particulièrement difficiles.
— C'est pas vrai, p'pa. Oh! qu'il est menteur.
— Vous entendez mon fils, monsieur?
— Bon. Le mieux, n'est-ce pas, c'est que je vous prouve mon impartialité vis-à-vis de votre fils. Je vais donc lui poser une question.
Alain, mon petit Alain — voyez que je lui parle gentiment — combien font un et un?
— Ben, tu vois, p'pa : il recommence..